• Vampire - Master of Darkness

    ME0000897575_2Game Gear logo

    Éditeur : Sega
    Développeur : SIMS
    Année : 1992
    Aussi sur : Master System

    Attention, jeu culte. Sega nous fait une nouvelle fois le coup du clone de qualité. Capcom déchire avec son Final Fight ? Allez hop, au travail et on sort Streets of Rage. Konami éclate tout avec sa série Castlevania ? Re-hop, on sort Master of Darkness (ou Vampire selon le pays). Comme quoi, faire de la qualité avec une copie, c'est possible ! Mais pourquoi n'avoir jamais sorti une suite comme pour les Bare Knuckle ? Là, c'est vraiment le gros point noir vu la qualité de ce titre malheureusement trop méconnu.

    Le jeu est sorti d'abord sur Master System. Je vous invite à vous jeter dessus si vous ne le connaissez pas. Pour les autres, replongez-vous dedans, c'est trop bon (et je sais de quoi je parle, vu que je suis à fond dedans pour les besoin de cet article). Pour ma part, j'ai connu ce soft via la Game Gear. Quelle console ! Encore un échec honteux, Sega étant toujours trop en avance sur son temps. J'arrête là, car je vais encore m'énerver sur la "masse" qui a préféré claquer ses deniers sur une autre portable (que j'ai toujours considéré comme de la daube). Oui, je vais encore me faire plein d'amis mais pas grave, j'ai l'habitude. Donc, lorsque j'ai acheté ce titre pour ma Game Gear, j'étais loin de me douter d'une telle qualité. Fan de cinéma fantastique/horreur, impossible de passer à côté d'un jeu causant de vampires, zombies.. Et même Jack l'éventreur comme premier boss ! Culte. La plus grande qualité de Master of Darkness ? L'ambiance Angleterre victorienne parfaitement retranscrite sur ce tout petit écran. Magnifique. Impossible de ne pas accrocher à ces graphismes reflétant cette Angleterre de la fin du XIXème siècle.

    Grand parapsychologue de renom, vous êtes le docteur Social et enquêtez sur une série de meurtres horribles secouant les bas quartiers londoniens. Oui, impossible de ne pas penser immédiatement au célèbre Jack l'éventreur dont il est effectivement question ici. Mais vous suspectez que ce tueur n'est qu'un sbire influencé/manipulé par un mal bien plus puissant (gulps !). Un mal répondant au nom de Dracula, vampire de son état, arrivé récemment de sa Transylvanie natale et ayant trouvé dans ces bas quartiers un parfait garde manger. Vous décidez de mettre fin à tout ceci et êtes résolument décidé à faire disparaître le comte une bonne fois pour toute. Jack l'éventreur, Dracula... Quel programme alléchant pour le fan (espèce de malade...) que je suis ! Pourvu qu'une fois la partie lancée, mes attentes ne s'écroulent pas comme un château de carte. La partie se lance et direction les bords de la Tamise avec les premiers ennemis. Excellent ! Que dire d'autre ? A votre disposition une arme principale et rapidement une autre secondaire. Détruisez les masques de carnaval afin d'upgrader les 2 types d'armes. Pour utiliser l'arme secondaire, maintenez la direction up (haute) et appuyez sur feu. Bombes, revolvers et boomerangs seront bien pratiques pour venir à bout des boss.

    «Un jour, avec le recul, les hommes diront que j’ai donné naissance au XXeme siècle»
               Jack L’éventreur - 1888

    Zombies, chauves-souris (Argh, saloperies si difficiles à tuer !), Spectres de femmes en longues robes... Un bestiaire au top présent dans des stages non moins fabuleux : bords de la Tamise, cimetière lugubre, musée de cire... Un plaisir pour les yeux. Mais pourquoi Sega n'a jamais pensé à nous sortir un autre volet ? Il vous faut à tout prix essayer ce jeu. Sur Master System vous le trouverez sous le nom Master of Darkness ou Vampire. Sur Game Gear, c'est plus simple : Vampire - Master of Darkness. Au moins, tout le monde est d'accord. Par contre, la version japonaise Game Gear s'appelle In the Wake of the Vampire. Voilà, vous n'avez plus aucune excuse pour ne pas trouver puis jouer à ce fabuleux soft de Sega.

    Vous vous devez d'y jouer, foi de Leatherface !

    Pour discuter du jeu c'est ici.

    Un billet rédigé par:


    Tags Tags : , , ,