• Shadow of the Beast

    Shadow of the Beast coverAmiga 500 logo

    Éditeur : Psygnosis
    Développeur : Reflections
    Année : 1989
    Aussi sur : Atari ST, C64, Zx Spectrum, Amstrad CPC, Master System, Pc Engine CD, Lynx, Megadrive, Super Nintendo, FM-Town

    Attention, chef d'oeuvre en vue ! Si en 1989, vous avez comme moi glissé la disquette de ce jeu dans votre Amiga, vous savez de quoi je parle. Mais première chose, STOP ! Arrêtez de lire et écoutez:

    C'est bon ? Si un sourire béat se dessine sur vos lèvres, c'est que vous m'avez écouté. Oui, le rétro dans toute sa splendeur, c'est ça ! Mon but était avant toutes choses de vous mettre cette musique d'intro dans le crane, ma mission est accomplie.

    Shadow of the BeastIl y a longtemps, par une nuit sans lune, un petit enfant fut dérobé à ses parents qui ne se doutaient de rien. Ses ravisseurs mystérieux le transportèrent très, très loin, jusqu'à l'imposant temple de Necropolis. L'enfant y fut accepté par les mages de la nuit, les prêtres guerriers du Seigneur Bête. Ils réservaient un sort bien spécial à l'enfant, qui demanda des années de préparation. Des potions secrètes concoctées avec le sang de créatures très rares transformèrent lentement son apparence, faisant de cet humain une créature dotée d'un pouvoir, d'une agilité et d'une force effrayants. L'hypnose profonde effaça complètement les souvenirs de sa vie antérieure et fit de lui le guerrier messager de la Bête.

    Shadow of the BeastMais après de nombreuses années passées au service du temple et accédant peu à peu à la maturité, il découvre un terrible secret : l'horrible vérité sur son passé. Révélation qui déchaîne sa colère et le pousse à engager une revanche sanglante contre ses maîtres. Une entrée en la matière bien glauque mais immersive pour ce qui suit : le jeu. Car pour le jeu en lui-même, c'est exploits sur exploits. Ca scroll de partout (scrolling différentiel sur 13 plans !), jusqu'à 128 couleurs à l'écran contre 32 généralement sur Amiga 500 et un bestiaire de... 132 sprites ! Et pour enfoncer le clou, vos oreilles n'en peuvent plus d'un tel bonheur musical pendant que vous jouez ! L'Amiga 500 crache ses tripes et vous n'en pouvez plus, il n'y a pas que l'intro qui met le joueur sur ses genoux ! Tout cela au service d'un "simple" jeu d'action 2D, où à des phases de combats se mêlent d'autres phases moins guerrières : plates-formes et exploration.

    Shadow of the Beast

    Ce soft m'a conforté sur une chose : le jeu vidéo est un ART. Je le crie haut et fort ici même : "Shadow of the Beast est une oeuvre d'ART !". Oui, moi quand j'aime, c'est pas à moitié. Le seul bémol, pour moi, vient de la difficulté du soft. Oui, à ce jeu, je ne suis pas un foudre de guerre. Mais promis, je m'y remet boosté à mort dès que possible ! En effet, connaître le meilleur trajet pour réussir à venger le héros est, j'en suis certain, la chose à connaître afin de relativiser cette difficulté apparente et surtout permettre de ne pas gaspiller inutilement les 12 points de vie alloués au joueur (parce que en plus, les fioles régénératrices ne sont pas légion). Je suis persuadé qu'avec un petit peu d'acharnement, le jeu n'est pas si difficile que ça. Pour conclure, si vous voulez en savoir plus sur Shadow of the Beast ainsi que sur ses différentes adaptations, cliquez ici et vous aurez la totale grâce à TITAN. Mon site de référence sur Shadow of the Beast.

    Pour discuter du jeu c'est ici.

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